Chihiro Sawada
Messages : 19 Date d'inscription : 08/02/2015 Age : 30 Localisation : Quelque part, par là peut-être ?
| Sujet: Plus que la liberté, l'amour parfois. | Chihiro Sawada. Dim 8 Fév - 2:43 | |
| Chihiro Sawada
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Nom : Sawada. Prénom(s) : Chihiro. Âge : 20 ans.
Statut : Esclave. Métier(s) : Trouver le moyen de fuir ? Elle n'a pas eu le temps de finir ses études, néanmoins, elle peut être serveuse ou autre si on lui apprend !
Sexe : Femme. Sexualité : Hétérosexuelle.
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Et si... Nous faisions plus ample connaissance ?
Physique : « La différence de l'être humain. » De longs cheveux bruns balancent au gré du vent, se mouvant avec agilité et souplesse. Tombant jusqu'au-dessus des genoux, elle n'a jamais vraiment coupé plus d'un centimètre depuis toujours. Une certaine brillance ressort quand ils se soumettent à la lumière du jour, laissant entrevoir des reflets parsemés dans sa chevelure bien plus claire. Certains qui ont eu la chance de passer une main dedans ont tous pensé qu'ils étaient d'une douceur extrême. Il faut dire que la jeune femme prend un minimum soin d'elle. C'est bien la seule chose à laquelle elle fait attention.
Du haut de son un mètre soixante-huit, elle voit le monde d'une taille raisonnable pour une femme. Certes, elle est loin d'être la plus grande dans le monde, mais tout de même, pour une Japonaise, sa taille est plutôt grande. Être une géante et regarder le monde d'en haut, ce n'est pas encore pour aujourd'hui. Pour accompagner cette taille, nous retrouvons un poids d'environ 55 kg. Plutôt, mince donc, elle n'est cependant ni maigre, ni grosse -loin de là même-. Certes, on trouve très peu de graisse sur ce corps, mais cela ne la dérange pas, au contraire. Cela lui fait un complexe en moins, disons cela comme ça.
D'un côté plus intime, la jeune femme ne possède pas des attributs féminins hors normes. Une petite poitrine donc et très loin d'être voyante. Nous n'irons pas jusqu'à dire qu'elle est inexistante. Pour donner une taille, cela doit tourner dans les 95B ou C selon la forme et tout le reste. Certes, C peut-être une taille déjà très correcte, mais le B reste plus dans son genre cependant.
Ses traits de visage et en général sont tout en finesse, droits et fins comme ceux d'une femme. Elle tient cette féminité de sa mère probablement, mais elle ne peut pas être sûre, ne connaissant finalement pas ses parents. Seulement, son père ne devait pas avoir des traits fins comme les siens, simple supposition cependant. Son nez, ses lèvres, ses oreilles … tout en finesse et en douceur à l'inverse de son caractère plutôt trempé. Pour parler de ses yeux, ils sont d'une couleur brune assez banale dans un sens, mais en regardant de plus près, on peut y voir une nuance de feux qui se mélange parfaitement avec la teinte foncée générale.
Pour résumer, physiquement elle n'a rien d'imposant, rien d'impressionnant et quand bien même, sa présence est bien réelle aux yeux des autres.
Question vestimentaire, rien de spécifique. Peu féminine en général, ses vêtements sont plutôt de couleur foncée et sombre, cherchant par tous les moyens de passer inaperçu le plus possible. Peu de robe, voire jamais, les jupes sont interdites, les hauts trop affriolants sont exclus … C'est donc très soft dans son armoire. La seule chose qui puisse être un peu extravagante, c'est bien le tatouage qu'elle porte fièrement dans le dos. Il représente un dragon, symbole de liberté et de puissance. Quelque chose à quoi elle aimerait ressembler et ce pour quoi elle se bat chaque jour.
Caractère : « Tous différents et pourtant si semblables. »
Femme de liberté, elle est le genre de personne qui n'accepte pas qu'on lui dise quoi faire et plus encore si cela sonne comme un ordre tombé tout droit du ciel sans raison. La liberté, c'est de pouvoir faire ce que l'on souhaite, pouvoir prendre ses décisions propres et pour soi, être capable de vivre seul et sentir que l'on peut tout faire sans personne. La liberté est propre à chacun. Certains rêvent de grand espace, voyant là une liberté immense et sans fond. Chihiro était plutôt d'accord sur cette vision de la liberté. Les grands espaces, des paysages de montagnes sans vie humaine, elle était là, la liberté qu'elle voulait. Sans humain, elle n'aurait plus aucun problème.
Solitaire dans l'âme, ce n'est pas qu'elle n'aime pas les humains, mais comme beaucoup de personnes, elle préfère se savoir seule que trop entourée. Les humains sont tous différents, elle ne met pas tout le monde dans un même et unique sac, mais pour la plupart, ils se rejoignent tout de même sur certains points notables. Non, il n'y a rien de mieux que la solitude de temps à autre pour se retrouver avec soi-même. Elle réagit comme cela aussi par rapport à son apriori sur les hommes en général. N'aimant pas qu'on la touche, les plus aptes à le faire rester le sexe opposé et, de ce fait, se méfie beaucoup d'eux. Se faire draguer, se faire toucher, se faire aborder de façon aguichante … tout cela est le genre de chose qui la répugne et la fait fuir. Après tout, il y a souvent des arrière-pensées derrière des gestes. Attendez-vous donc à vous prendre un coup de poing sans comprendre le pourquoi du comment si vous la touchez avec trop de désinvolture.
La gentillesse est cependant présente chez la jeune femme. Dans le fin fond de sa forte personnalité se trouve une once de gentillesse pour les gens qu'elle apprécie voir peut-être même affectionne. Attentionné avec ces gens-là est aussi un point de sa personnalité cachée dans un sens. La première impression d'elle restera toujours une jeune femme froide, arrogante sur les bords, distante et avec une repartie certaine pour fusiller les autres, mais sous cette couche, il existe une autre personne. Une gentillesse, de l'attention, de l'inquiétude de perdre les gens qu'elle aime, la peur de s'attacher et une fragilité.
Oui, la rebelle dans l'âme est en réalité fragile et se protège simplement du monde extérieur en forgeant une carapace dure et froide. Orpheline, le sentiment d'abandon a toujours grandi dans son coeur de façon inexorable, rongeant son âme et dévorant son coeur, renforçant ses doutes et ses peurs. Elle craint de finir seule à nouveau et ne veut pas prendre le risque de s'accrocher à quelqu'un à cause de cela. Enfermée dans son monde, elle ferme la porte à qui que ce soit. Si elle est hargneuse et féroce, c'est aussi parce qu'elle est en réalité du genre à s'attacher très rapidement aux gens. Elle a soif de compagnie pourtant, mais tremble devant ses maux d'être blessé jusqu'à ne plus pouvoir se relever.
C'est une enfant solitaire, froide, arrogante, féroce, hargneuse et distante qui n'est pourtant pas timide pour un sou, n'ayant pas peur de parler à quiconque si c'est pour l'éloigner ou le descendre, mais en réalité, elle tremble au fond d'elle, se meurt d'être seule, ne sachant plus quoi faire de cet amour qui déborde et cette affection dont elle ne sait que faire, mais s'agite à l'idée d'être blessée et s'enferme pour ne plus y penser.
Histoire : « Une famille n’est pas éternelle ! » Tokyo, un jour pluvieux. C’était ce jour-là parmi tant d’autres, en pleine averse qu’était née Chihiro. La famille Sawada ne comptait alors que deux personnes en plus d’elle. Sa mère bien entendu et son cher père, deux personnes qui accueillaient à bras ouverts la jeune enfant, la descendance. Elle fut d’ailleurs la seule et unique à être accueilli au sein de cette famille pourtant si chaleureuse. En y repensant aujourd’hui, elle se dit qu’un autre enfant dans cet environnement, avec elle, cela aurait probablement été son plus grand amour. Quelque part, la pensée qu’une autre personne en plus aurait été une bonne chose, traversait souvent son esprit, mais d’un autre côté, elle était aussi heureuse d’être la seule à leur survivre, mais ceci, vous le comprendrez plus bas.
La jeune fille était considérée comme la princesse de la maison, étant la seule enfant et héritière de l’honneur de cette famille. Japonaise pure souche, elle fut élevée avec les bonnes manières qui incombaient à ce rang. Droiture, politesse, honneur… Même si c’était une petite fille, elle ne rechignait pas dans ses efforts pour être à la hauteur de ses parents. Bien entendu, tout cela ne commençait que lorsqu’elle eut l’âge de comprendre. Durant les premières années de sa vie, ses parents prenaient grand soin d’elle, la chouchoutaient sans pour autant jamais la gâter de milles et une chose qui ne soient pas indispensables. L’argent n’était pas un problème. Certes, ce n’était pas la famille riche et bourgeoise, mais ils n’étaient pas pauvres, loin de là. C’est ainsi qu’elle vivait durant les cinq premières années de sa vie, dans la tranquillité la plus totale. C’était une enfant tout ce qu’il y a de plus banal, ayant développé naturellement une personnalité douce au contact de sa mère. Les caprices n’étaient pas n’étaient pas spécialement de son tempérament, comprenant rapidement qu’un caprice ou des pleurs ne régleraient jamais aucun refus de ses parents. Une fille douce, sage et gentille, tout ce qu’elle n’est plus aujourd’hui.
Cette vie qui semble presque idyllique pour certains, ne durait cependant pas plus longtemps. À l’âge de sept ans, la vie prit un nouveau tournant, un peu comme si la limite de bonheur autorisé avait expiré. Ils étaient trop heureux pour avoir le droit de continuer ainsi, parfois c’est ce que pense sincèrement Chihiro. Un peu comme s’ils n’avaient pas eu le droit de continuer plus longtemps sur cette voie. Comme si c’était défendu de sourire trop longtemps dans ce bas monde…
Le chômage de son père, la détresse de sa mère et les dettes qui ne faisaient finalement que s’entasser encore et encore. C’est ainsi que la famille Sawada s’était lentement désordonnée au point de devenir un enfer pour chacun des membres. Les disputes, les pleurs, les cris… La jeune enfant qui vivait sous ce toit avait commencé à passer plus de temps enfermée dans sa chambre que dans les pièces communes de la maison, là où pourtant, elle passait le plus clair de son temps avant. Elle ne supportait plus de voir ses parents se déchirer alors qu’elle ne comprenait pas encore tout à la vie à cette époque-là. Seulement, elle n’aurait jamais cru qu’un jour, tout se terminerait de cette façon-là.
Deux ans avaient alors passés dans cette ambiance qui ne se rapprochait plus de celle de la joie, peu importe combien de fois ses parents avaient essayés devant elle. Ils avaient pourtant essayé au moins de faire semblant devant elle, mais Chihiro n’était pas stupide, loin de là. Lorsque ces deux années s’étaient finalement écoulées difficilement pour tout le monde, le souvenir le plus marquant de la jeune femme voyait le jour.
Rentrant un jour à l’école, ayant pris l’habitude de ne plus pouvoir rentrer avec sa mère ou son père, l’un comme l’autre ne venant plus la chercher, ses yeux avaient croisé sur le pas de la porte, la seule chose qu’elle n’aurait voulu ne jamais voir. Deux corps se balançaient d’avant en arrière. Ses parents l’avaient quitté. La seule question qui avait réussi à se faire un chemin entre ses lèvres à ce moment-là, fut : « Pourquoi vous êtes partie sans moi ? » Abandonnée de sa famille, son chemin maintenant semé d’embûche l’emmenait chez différents psychologues, s’assurant tous que cet incident n’avait pas bouleversée la jeune enfant de neuf ans jusqu’au point de non-retour, mais ça ne semblait pas être le cas. Ses yeux, certes vides de tout, regardaient fixement devant elle, elle répondait aux questions qu’on lui posait avec aisance et ils jugèrent tous qu’un jour ou l’autre, avec du soutien, elle s’en sortirait.
C’est l’orphelinat non loin de chez elle, cette petite église, qui l’a recueilli dans leur antre, faisant d’elle une des nombreux enfants abandonnés de quelques manières que ce soit. Sa vie ne prit pas un grand tournant durant des années, le calme revenant lentement. Seulement, la jeune fille douce, gentille et sage avait changé en tout point. Forte psychologiquement, elle s’était endurcie au point le genre de personne à pouvoir dire et faire les choses qu’elle entendait. Elle voulait réussir et prouver à ce monde qu’elle pourrait s’en sortir, même seule. Un travail acharné à l’école, elle voulait devenir rapidement quelqu’un à part entière et non plus une enfant simplement abandonnée par ses parents. Sa vie était solitaire, n’ayant que très peu d’amis voir pas du tout, elle ne s’entourait pas de ce genre de « problème » et justifiait toujours ce fait par « Je n’ai pas de temps à perdre ! ». Peu de personne à l’orphelinat ne semblait l’aimer, tout du moins, dans les enfants. La seule personne qui avait le luxe de pouvoir lui parler normalement était la personne en charge de tout ce joli monde. Une femme que respectait beaucoup Chihiro de par son intervention dans ce monde et le fait d’aider des enfants comme elle, qui n’avaient plus personne. Elle pensait sincèrement qu’elle aussi, elle aimerait devenir quelqu’un qui puisse tendre la main aux enfants qui n’ont rien, peu importe comment, elle devait le faire. Le sentiment d’abandon, elle le connaissait par cœur et aucun enfant ne méritait de ressentir un jour cela et encore moins toute sa vie.
Elle avait donc évolué de manière plutôt autonome, faisant son chemin dans son coin, évitant soigneusement les autres et les présences « inutiles », mais c’est cela qui vint à nouveau troubler sa vie. Ne sortant jamais, n’ayant jamais eu de petits amis parce que de toute façon, le toucher d’un homme l’ennuyait -n’aimant pas qu’on la touche sans raison- préférant de plus être seule, pas besoin de vous dire qu’elle était vierge sous tous les rapports possibles et cela, à son âge, c’était plutôt rare. Donc à être trop bonne élève et vierge, elle était le meilleur « produit » de l’église et celle qui serait le plus apte à rapporter énormément d’argent. La trahison.
Lorsqu’elle eut vingt ans, une personne vint la trouver, dans les temps puisque son destin devait la faire partir dans sa vie d’adulte l’année suivante. Un visiteur était arrivé pour elle dans l’orphelinat. C’était presque impensable pour elle d’en avoir. Depuis qu’elle y était, jamais personne n’était venu la voir. Bien entendu, la méfiance s’était vue dans son regard, mais cette femme l’avait rassurée, tapotant gentiment son épaule, un geste qu’elle n’avait pas rejetée parce qu’elle avait confiance en elle. Cette femme qui l’avait recueilli ici, élevée à la mort de ses parents, soutenue dans ses études, dans son quotidien… Elle ne pouvait qu’avoir une grande confiance en elle. Elle avait donc suivi cet homme jusqu’à une pièce vide, écoutant ce qu’il avait à lui dire. Du baratin, encore et encore, elle avait très vite balayé la conversation de sa main pour sortir, mais elle ne franchissait jamais le pas de la porte.
Cet orphelinat avait toujours eu des problèmes d’argent et le seul moyen de le sauver, le seul qu’ils avaient trouvés étaient de vendre leur « enfant ». Chihiro serait celle qui rapporterait le plus à n’en pas douter, de par sa beauté froide et son corps entretenu, sportif, mais pas à l’excès et sur son corps vierge, seul son caractère pouvait faire baisser le prix, mais ce ne fut pas le cas. Cet homme donnait le prix fort une fois que la jeune femme se voyait endormi par du chloroforme.
Après cela, son corps inerte fut le voyage jusqu’en Angleterre où elle serait vendue au prix fort pour être une étrangère et qui plus est, Japonaise.
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Pseudo : Rhea, Yuki-chan et d'autres encore. Âge : 21 ans (bientôt !) Code : Ok by Tao Comment avez-vous connu Tao’s Kingdom ? : Par le chef ~ Que pensez-vous du forum ? J'aime beaucoup le design et bien entendu le contexte et tout ce qui va avec, normal. Je ne serais pas là sinon, soyons clair ~ J'espère bien m'entendre avec vous tous ! ♥
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Dernière édition par Chihiro Sawada le Ven 20 Mar - 16:54, édité 8 fois | |
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